Communiqué de la Mairie de L’Union concernant la condamnation par le tribunal correctionnel de Toulouse d’un ancien animateur périscolaire.
Un animateur périscolaire a été jugé du 12 au 13 septembre 2024. Il a été condamné à 7 ans de prison pour possession d’images pédopornographiques et agressions sexuelles. Les faits qui lui ont été reprochés, pour lesquels il a été jugé et condamné, concernent essentiellement des structures toulousaines. Cependant, cet individu a travaillé à L’Union de 2016 à 2017. Le 16 juin 2016, une plainte était déposée contre lui par des parents d’élèves qui l’accusaient d’avoir embrassé leur fille.
Dès qu’elle a eu cette information, la Mairie a fait jouer le principe de précaution, qui doit profiter à l’enfant et a suspendu l’animateur.
Au mois d’août 2016, le Parquet nous a informé qu’il avait classé cette affaire sans suite, ce qui veut dire qu’aucune infraction n’était établie à son encontre. C’est pourquoi, en application de la décision de la justice, l’agent a été réemployé, la commune n’ayant pas d’autre choix. Au terme de son contrat, il a quitté la collectivité le 7 juillet 2017. Durant cette période, l’agent n’a été l’objet d’aucun signalement auprès de sa hiérarchie ou de ses collègues.
Notons qu’un protocole mis en place par la commune vise à assurer la protection des enfants mais aussi celle des animateurs dans le cadre de leurs fonctions. Afin qu’aucun agent ne se retrouve seul avec un enfant, les portes devant rester constamment ouvertes, et lorsqu’un change a lieu, un autre adulte est prévenu et doit être présent.
L’été dernier, nous avons appris que cet animateur a été arrêté et nous avons pris contact avec les enquêteurs de la police judiciaire pour savoir s’ils avaient trouvé des photographies d’enfants de L’Union ou si des faits s’étant déroulés à L’Union lui étaient reprochés.
La police judiciaire nous a alors fait savoir qu’aucune image datant d’avant 2021 n’a été trouvée en possession de l’animateur ce dont nous avons tenu informé les parents d’élèves de cette époque pour les rassurer.
Dès lors, pour ce qui est de son passage à L’Union, compte tenu du fait que la plainte déposée en 2016 a été classée sans suite, et que la PJ nous a certifié qu’il n’y avait aucune photo antérieure à 2021, il n’y avait pas lieu pour la Mairie de L’Union, contrairement à celles de Saint-Jean et de Toulouse, de se porter partie civile. Il semble que le fait de 2016 ait finalement été réintroduit dans la procédure, sans que nous en ayons été informés.
La justice vient de se prononcer. Le verdict est tombé : l’animateur a été condamné à 7 ans de prison ferme.
Choqués et outrés par ces faits désormais avérés, nous nous associons à l’émoi et à la colère des parents.
Nos pensées vont à toutes les victimes et à leurs familles, à qui nous adressons toute notre solidarité.
L’Union, le 18 septembre 2024
Marc Péré,
Maire de L’Union